Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
31 juillet 2012 2 31 /07 /juillet /2012 16:03

 

Mes beaux amis, voici la suite de l’histoire…

J’ai enfin avalé toute la poussière des archives et je sais désormais que notre bibliothécaire met deux sucres dans son café. Il est temps pour moi de partir avec mon histoire en poche. Mais quelque chose me chagrine, qu’est-il arrivé à tous ces gens ? A ce quartier construit « tous ensemble »?

Le Nord Eclair, qui semblait être un vrai journal d’infos à l’époque, nous parle alors de milliers de personnes virées chaque jours, d’un Giscard, triomphant d’abaisser les barrières douanières (j’ai aussi retrouvé un Charlie Hebdo, avec un dessin de VGE qui dit : « c’est le libéralisme ou ma main dans ta gueule ! » héhé ces gauchos), mais aussi de la sortie en salle de Vol Au dessus d’un Nid de Coucou. Un journaliste un peu impertinent (j’en connais un autre !) oppose même la saine « maladie mentale » de Jack Nicholson à la folie de l’époque.

 

Et bien allons voir ce quartier utopesque, ou ce qu’il en reste ;

Tout d’abord rien. Il m’a fallu en effet trois petites excursions pour comprendre que je n’étais pas le bien venu. J’étais en effet toujours gentiment mais fermement sommé par 3 ou 4 types de passer mon chemin ou de le rebrousser (ce qui me laissait quand même une marge de manœuvre, hein !). Le dealer et le sociologue n’ont jamais eu de très très bonnes relations, parce qu’il lui faut toujours un temps pour comprendre qu’on peut avoir envie de se balader dans un quartier dégradé sans nécessairement chercher de la drogue. Il me fallait aussi un petit temps pour comprendre qu’un mec classe moyenne qui vient se balader dans un quartier dégradé, cherche nécessairement de la drogue. 

Seulement le sociologue est malin comme un singe (ou comme un sociologue !), il use de tactiques pour esquiver son ennemi, il évite par exemple de dormir au sol, et se réfugie dans les arbres à l’abris des prédateurs, il s’achète aussi un réveil matin, pour aller chasser à l’aube, quand le dealer dort encore.

 

Ce vendredi, il fait un soleil radieux sur Roubaix, il est 9h30 et je m’engage dans le quartier. Il paraît que j’ai un gros défaut : c’est que je ne sais absolument pas prendre de photos. Je considère que j’ai aussi une grande qualité : c’est de ne pas vouloir les montrer. Ce sera donc à vous d’imaginer la brique rouge, mais je ne me fais pas de souci, confrères lillois (en cas de panne, il y a toujours google maps). Etonnant de marcher dans une ville ou chaque pierre vous est familière sans l’avoir jamais vue. Tout n’est pas fini et certaines courées paraissent encore fraîchement détruites. Un vieil homme noir regarde le temps passer. Et maintenant que j’y pense, je me sens un peu Mc Nulty marchant en plein Baltimore. Me revoyant faire le tour du pâté de maison, il ne semble pas plus étonné que ça. Au coin de la rue, un magasin dont la devanture manque de peinture fraîche, on peut y lire : « spécialités espagnoles, italiennes, polonaises, marocaines, algériennes ». Je me demande s’ils ont respecté l’ordre d’immigration. En fait à part ses boîtes aux lettres ouvertes, ce quartier pue l’ennui. En repassant j’aperçois un panneau de la ville : « Ici Roubaix crée le quartier de la création ! » Comprenez : « Ici Roubaix tente de dégager les gens grâce à la culture ! ». Je retourne chez moi un peu triste. Oh et puis merde, je sais pas trop ce que j’avais imaginé.

 

 

Quelques jours plus tard je reçois le programme de la conférence, rien d’anormal, je vois mon nom là où il devrait être. Mon père me fait tout de même remarquer que c’est à Matignon. Je manque sérieusement de m’étouffer, j’avais oublié ce détail. Ouf le nouveau gouvernement vient juste de passer, le collaborationnisme ne m’a jamais vraiment tenté.

 

Pluvieux dans le 7ème arrondissement, bizarre ce temps. Tout se passe bien, je bafouille un peu mais rien d’anormal, noyé dans la masse d’intervenants. On s’applaudit beaucoup, on se fait remarquer à quel point on a été brillant, et caustique. Je pense que la même conférence a eu lieu il y a quarante ans, et qu’un type s’était levé mécontent de perdre sa maison, et avait demandé aux intervenants si un seul d’entre eux avaient jamais habité la courée ! Ca avait du créer un sacré silence dans la salle. Triste qu’aujourd’hui plus personne ne se soit levé. 

Partager cet article
Repost0
19 mai 2012 6 19 /05 /mai /2012 14:31

 

Que dire, que dire dans ce magnifique blog ou l’incongru ce mélange au rocambolesque, où certains font amiami ce que d’autres font aux marocains ? Eh bien allons y ! Racontons cette vie de chercheur, si on cherche bien on y trouvera bien une histoire d’amour, planquée derrière une pile de livres.

 

Tout commence en juin de l’année dernière, ou le jaja ne fait qu’éponger sa tristesse quotidienne dans des rencontres souvent peu fructueuses tout en négligeant quelque peu ses amis, mille pardons d’ailleurs pour cela. Mon maître de mémoire me dit qu’il a quelque chose à me proposer, une recherche, enfin une vraie recherche, genre pour le ministère et tout et tout. Je signe en fermant les yeux, enfin ils étaient ouverts mais je n’étais pas plus avancé. Roubaix ? « ouais je connais comme ma poche, j’y suis allé une fois ! Enfin nan, deux, mais la 2ème j’étais un peu sou donc bon… ».

Quelques livres plus tard, j’apprends que Roubaix, cette charmante ville (la plus pauvre de France), le fleuron de l’industrie textile, était composée d’un paysage aussi intense que bref  : des usines et des courées. La courée c’est ce qu’on a trouvé de moins cher pour loger les ouvriers, petite ouverture sur la rue, et après sur 150 mètre, une centaine de personnes entassées, avec des petites toilettes au fond et puis pas d’eau courante, faut pas déconner non plus, après ils se ramollissent quand ils sont trop bien lotis. Parfois, l’entrée de la courée était fermée par une grille, pour pas que les ouvriers puissent picoler le soir, après ça donne des mauvaises idées révolutionnaires ou juste mal à la tête (j’avais pensé à la même chose pour Dja, théo et Nico…). Tout n’est pas rose, mais tous les témoignages l’attestent, grosse solidarité dans le quartier.

Alors moi j’interviens ou dans tout ça ? Ah oui ! Donc un jour quelqu’un de haut placé a dit « Ah nan, mais c’est indigne d’un être humain, rasez moi tout ça et puis faites moi des belles tours HLM (vous savez celles dont on va reparler un peu plus tard !). Et s’ils ont encore faim, donnez leur de la brioche. » Bon et puis au début des années 70, les constructeurs bah ils y allaient pas par quatre chemins, faut moderniser donc on détruit tout et on recommence. Seulement sur mon terrain d’enquête, il y a eu un petit grain de sable, quelques militants qui ont dit non, juste non. Et moi je dois reconstituer ce qui s’est passé. Ok alors j’y vais. Ouais sauf que je sais pas trop ou aller. 1ère étape les archives. Je prends contact avec Madame archive, celle-ci est ravissante, elle m’emmène dans une salle poussiéreuse, je me dis « super c’est dans la poche » et avant que j’ai pu l’embrasser sauvagement, elle me dit : « voilà Mr Vulbo, maintenant c’est à vous de chercher, rien n’a été touché depuis 30 ans, je vous laisse… ». A peine rhabillé, je regarde autour de moi, des cartons partout avec pour seule indication « Roubaix à ranger. » Pas découragé pour autant, je me dis que mon amour pour cette petite bibliothécaire de rien du tout (comme dans Le roi et l’oiseau) ne tient qu’à un fil. Trouver celui de l’histoire et l’impressionner avec mes découvertes…

 

Après deux bon mois dans cette salle, à travailler sur mon cancer de la gorge (la poussière !), toujours pas d’amour fou mais alors une superbe histoire. Celle qu’on apprend pas à Sciences po. Comment on fait plier le pouvoir, comment on refuse des décisions arbitraires, comment on s’organise pour lutter collectivement, enfin la vie quoi. C’est à dire que ces militants ce sont pas seulement contenté de dire non, ils ont fait des propositions, et ils ont organisé leur propre reconstruction du quartier. A travers le nom d’Atelier Populaire d’Urbanisme et 10 ans de luttes, ce ne seront pas des tours HLM qui seront reconstruites, mais de jolis immeubles, genre 4 étages, dans le style de l’époque et surtout c’est le début de la démocratie participative, vous savez celle qui est bêtement récupéré par le pouvoir, en faisant semblant d’écouter le peuple pour mieux lui imposer sa volonté (Mélenchon revient !).

Je garde la suite pour les longues soirées d’été en votre compagnie. Un chouette film a été fait dessus d’ailleurs accessible sur youtube.

http://www.youtube.com/watch?v=1snOg2M5yCw

Bon et puis je n’oublie pas le plus important, tomber amoureux et pourquoi pas se relever.

 
Partager cet article
Repost0
7 mai 2010 5 07 /05 /mai /2010 03:17

Aller un nouvel article de Jaja, que va-t-il nous raconter après nous avoir assené qu’absolument rien de nouveau ne ce passait chez les melbourniens.

C’est aujourd’hui le Breakdance qui fera l’objet de ce texte. Pourquoi cette chose que tout le monde connaît plus ou moins ? Parce qu’elle a été au centre de ma vie de mes 10 ans à mes 18 ans et qu’elle est venue me rechercher à 20 ans Dieu sait pour combien de temps.

Après avoir essayé tous les sports possibles et imaginables (oui mes amis du rugby) sans véritable succès (sauf le rugby vous imaginez), mon père m’a amené à la MJC de Saint Denis qui est vite devenue ma deuxième maison.

J’ai ensuite fait du break intensément, voyageant dans les plus obscurs banlieues (même jusqu’à Melun) ou dans diverses villes comme Rotterdam.

Puis les études et les amis aidant j’ai mis fin à cette carrière internationale.

Quel est l’intérêt du break outre le fait qu’il se pratique dans le monde entier. J’y vois une certaine décontraction, un mélange d’improvisation et de préparation. En effet, le danseur n’est jamais prévenu à l’avance de la musique qui va venir (c’est le DJ qui décide) il doit donc adapter ses mouvements à la musique ce qui fera ressortir sa capacité à faire vivre la musique dans sa danse. La faille étant que bien souvent les musiques sont connues, il est donc plus facile de prévoir les variations.

Que dire du break à Melbourne, déjà que c’est vachement plus petit qu’à Paris seulement une centaine de danseurs donc tout le monde se connaît. C’est un monde assez incroyable car peut importe d’où tu viens tant que tu danse tu es accepté. Je veux dire dans le même groupe on peut trouver des étudiants en business, des mécaniciens, des porteurs chez Ikéa ou tout simplement des gens qui ne font que de la danse.

Les seules classifications sociales sont la manière dont tu danse, l’originalité, ta capacité à écouter la musique. Je trouve cela personnellement rafraîchissant d’être un peu jugé sur d’autres critères que ceux de la société.  

Il est intéressant de voir que nous sommes un groupe hautement mondialisé, par notre provenance déjà, majorité d’Australiens avec un background asiatique, mais aussi des gens de Nouvelle Zélande, des Indonésiens pas mal de HongKongais, des italiens des coréens, des Français (étonnamment cette année a été riche en Français puisque 7 français sont venus faire du break à Melbourne contrairement à une moyenne de Zéro d’habitude). Puis aussi par nos discussions, une fois passé la barrière de l’accent (car tous les noms de crew américains qu’on a prononcé à la française toute sa vie on a de forte chance de pas les reconnaître), les discussions sont véritablement sans fins pour comparer les mérites des différents bboy(c’est le non générique des breaker) du monde entier. Enfin par les voyages, puisque mes amis avait voyagé aux Etats Unis, ils ont rencontré de bon amis français à moi maintenant installé aux Etats Unis, un ami de y a longtemps, invité à Melbourne pour un Battle (compétition de break) ou encore l’un des membres  qui est invité bientôt en France. ` 

Comment vit-on quand on est un danseur, premièrement en ne faisant rien. Je ne sais pas si je vous ais déjà parlé de cette sale manie australienne, lorsqu’on demande aux gens ce qu’il vont faire aujourd’hui par exemple vous avez de forte chance de vous retrouver avec cette réponse « just chilling bro » ce qui veut dire concrètement ne rien faire du tout. Les breakers n’échappent pas à la règle, je dois dire cpd qu’ils profitent de l’exceptionnel économie en Australie. Si vous travailler 4 jours par semaine vous pouvez lorsque vous avez entre 20 et 30 vous payer votre appart, votre bouf et tout tout.

Je me suis ainsi créé une nouvelle famille, un crew comme on dit, avec ses rites et ses coutumes. Mis à part l’entraînement un peu tous les jours ou quand on veut dans un endroit qu’on pourrait pensé nous être réservé, tous nos samedi et je dis biens tous se passent de la même manière…

Rencontre entre deux et quatre heure de l’aprem devant la state librarie (l’énorme bibliothèque publique de la ville), on se raconte les aventures de la semaine, nos problèmes (par exemple j’ai un amis qui s’est acheté un appart puisqu’il travaille et tout tout mais il vit encore avec sa mère et aimerait le louer seul problème son père squat véritablement l’appart que doit-il faire le virer ?? ou continuer à payer pour lui puisque son père ne veux absolument pas payer étant donné que pour lui c’est une juste rétribution de l’argent « investit » dans son fils.) On rigole beaucoup, on s’échauffe, on commence à danser. Les gens nous regarde ne comprenant pas bien pourquoi 20 jeunes se sont donnés rendez vous devant la bibliothèque.

Puis une fois que tout le monde est là, nous descendons la rue principale dans notre endroit que nous appelons le « jamming or busking place »ce qui peut se traduire de plusieurs façon comme l’endroit d’improvisation mais aussi l’endroit de fête. Nous commençons à danser, assez vite une foule se réunit autour de nous et dépose des pièces dans le petit chapeau présenté devant (hé oué pas fou l’ami). Nous dansons jusque vers 7 heures toujours en faisant beaucoup de blagues. Je suis assez étonné de la réactivité des gens, beaucoup viennent nous parler, nous encourager des vieux, des jeunes c’est vraiment super sympa. 

Puis nous sommes un peu fatigués nous éparpillons la monnaie par terre et commençons à compter, on se fait généralement entre 200 et 300 dollars ce qui n’est pas grand chose car nous sommes beaucoup à partager mais assez pour se payer la suite. Bcp de mes amis sont d’origine asiatique alors pas question de fastfood mais plutôt vietnamien ou japonnais. Une énorme soupe de noodles pour 8$ soit 5 euros ca fait quand même plaisir.

Un de nos jeux préféré consiste en suite à coller des stickers du crew (qui s'appelle KO crew) vous savez c'est genre d'autocollant, celui ci représente un dragon, dans les endroit les plus improbables, c'est à dire en hauteur sur les murs les panneaux, les sculptures, sur le sac des gens, par terre face retourné pour qu'il se colle à la chaussure des gens.

Viens le temps du club avec quelque endroit privilégié, le night cat qui passe tous les samedi soir un groupe live de funk ( qui est la musique sur laquelle on danse et non pas du rap) ou Miss libertine, avec un mélange de breakbeat soul et de house.

Nous dansons toute la nuit entre nous mais c’est aussi l’occasion de beaucoup de rencontre déjà parcequ’à Melbourne il est normal d’aller parler aux autres et qu’en plus nous dansons tout de même de façon particulière. 

Nous nous séparons vers 4h un peu repus de ces 12H ensemble mais extrêmement content d’avoir une famille aussi incroyable…

PS Ne vous en faite pas pour l’imagination je prépare actuellement un petit film sur le groupe donc vous aurez tout cela au retour.

 

Bises les cocos 

Partager cet article
Repost0
15 janvier 2010 5 15 /01 /janvier /2010 03:14


Pffffff quel mal de tete ce matin, un petit regard à la pendule 12h40, entouré de mes caleçons et chaussette des décénies précédentes oui mes amis (sauf Laure) je vous écris avec un ton sollennel que n’aurait pas renié notre cher général, je me dis qu’il est grand tant de rehausser la fracture sociale constitutive de ce blog englué dans un psychologisme, que l’ennui se dispute au pathétique, encrouter dans des descriptions à n’en plus finir semiorientalisante, refroidis par la rigueur germanique ou encore affaibli d’esprit par le grand capitalisme d’outre manche ou j’en passe et des pires il est tant de parler…

 

Après cette délicate introduction sachez que je vais tenter de rendre la suite du texte un peu moins lourde mais ce n’est pas dis je me tate encore.

 

Tiens d’ailleur en parlant de mal écrire, je me baladais dans une librairie punko gotiko bizare et je suis tombé sur le dernier numéro de tecknik art incroyable nan ?  pour la modique somme de 20 dollars on peut ainsi se procurer un journal difficile à trouver en France mais bref j’arrête les digressions c’est promis ;

 

Je vais tenter de faire un truc comme julie avec plein de photo mais mes connaissances techniques étant limitées je sais pas si je vais y arriver




DSCN1079 putin j'y arrive je suis un génie! 

ok mon article en gros c'est pour vous expliquer pourquoi vous devrier tout plaquer et aller élever des moutons en Nouvelle Zélande; 

  puis finalement j'ai la flemme de parler je me dis que les photos le feront pour moi comme disait un grand photographe connu; 

DSCN1127.JPG      DSCN1180

DSCN1158.JPG      DSCN1173.JPG


Bon voili voilou franchement c'était super beau même peut être ce que j'ai vu de plus beau dma vie; Avec Carlita on a fêté noël dans un resto français et puis le nouvel an dans un festoch c'était super top 

 allé des bisous au loulou ne vous plaignez pas trop du froid car y parait que ca maintien en forme 
ne changez rien pour la nouvelle année ce sont vos bonnes résolutions  

 

Partager cet article
Repost0
14 novembre 2009 6 14 /11 /novembre /2009 05:51

 


 

 

Non ce n est pas une publicité air France c’est vraiment  la vie à Melbourne.

Ce matin, je me réveille, il est une heure, avant d aller au café passer la fin de mon après-midi je me sens d humeur à prendre ma plume en forme de pomme et vous écrire à vous mes chers amis.

J avait pensé de multiples articles à thème, mais ma feignantise étant égale à mon amour pour vous je me contente d un message assez simple. Par ailleurs l article sur le Queensland viendra dès que le haut comité central aux affaires extérieures aura donné son aval (toute personne reconnaissant une description mal à propos de Carla ne serait que pur hasard).

Donc la vie ici

Impossible de passer une journée sans entendre le fameux no worries mate. Après plusieurs essais infructueux pour dire à ces idiots que je n étais pas worried je le remerciais juste parce qu il m avait aimablement rendu ma monnaie, j a finalement compris que ne pas se faire de souci est une vraie philosophie qui doit être suivi à la lettre sous peine de passer pour un dangereux déviant anormal, le genre de type que les sociologues aiment étudier tout ça non pas par compassion mais pour faire avancer leur carrière universitaire.

 

Par où commencer, ma semaine peut être : premièrement faire un stage n est pas seulement destiné aux derniers du classement en mal d aventure un peu embettés par le fait que les deux seuls choix d universités à l étranger proposé soit la Moselle ou la Corse.

Il peut exister un attrait pour le monde du travail à condition que celui ci commence entre 11H30 et 12h et finisse le jeudi soir ouvrant un week end prolongé et bien mérité.

Cependant mes pauvres amis la désillusion est rapide quand vous apercevez qu organiser un concert de Jazz ou de The Police (si c’est vrai) ou même un petit festival de cinéma qui ramène la bagatelle de 30000 personnes (la je me la pète un peu ) et ben c ‘est comme gérer une maison de retraite, ou un IEP (ce qui est a peu près la même chose) ou une maison d anciens légionnaires italiens sourds (dédicace à ceux qui sont en Italie y paraît que votre niveau auditif va baisser de 0,5% d ici la fin de l année) est ba ça ce résume à un mot terrible : Administration. Maxou ( c’est comme ca que mon prof de philo appelait le sociologue allemand) n aurait pas craché sur mon article.

Ba oui organiser un concert c ‘est envoyer des millions de mails passer des milliards de coup de fil faire de la communication chiante, parler à des journalistes pompeux, enfin maigre consolation une fois l œuvre réalisée et vous avez le produit fini vous avez l honneur d être invité et même peut être d adresser la parole à l artiste.

Au fait vous ai je dis que le Decoster ba il est papa, une petite pichounette c’est pas trop mimi. A raison d un mail par semaine je rentre dans l intimité de ce beau ténébreu (désolé Laure si tu pensais que tu avait encore tes chances) et je suis par ailleurs entrain de me trancher une veine pour essayer je dis bien essayer de le faire venir en Australie. Qui sait d ici 6 mois vous aurez peut un article comment on fait venir decoster aux antipodes de la France...

 

Voilà ca c ‘est pour la partie boulot passons à l autre partie de la semaine. C ‘est la ou je me rend compte de ce que c ‘est d être schizophrène (putain je l ai bien écrit du premier coup) ; Après le travail le gentil animateur culturel Janoé se transforme pour devenir l épave imbibée d un alcool bon marché arpentant les rues brûlantes de Melbourne. Ah oui pour les gens qui se sont crus malin à aller dans l hémisphère nord et ba ici la température moyenne avoisine les 25 degrés avec des petites montées à 35 38 degrés.

Si vous voyez la musique mamas and the papas California dreamin ba ma vie c ‘est un peu ca. Enfin je ne m étend pas plus vous savez ce que ca donne un janoé qu a un coup dans le nez (si non j y remédierai lorsque nous serons revenus à lille) ;

Par ailleurs j ai décidé de déménager dans la maison de mes potes australiens, vous vous rappellez certainement de ma colloq qui rencontre ses mecs sur internet elle m a appelé l autre jour en plein boulot pour me dire que je n avait pas locker la fenetre nous habitons au deuxième étage je lui gentiement répondu qu elle n avait plus à s en faire car je quittai la maison dans une semaine nan mais oh ;

Voilà enfin une vrai maison avec un jardin enfin le rève australien qui se réalise lol

 

Bon je suis fatigué d écrire j imagine qu il en est de même pour vous de me lire c’est pourquoi je me retire (je pense toujours à la blague de léa sur le pédophile quand je dis ça) et je vous dis à très bientôt mes cocos ; 

Partager cet article
Repost0
14 octobre 2009 3 14 /10 /octobre /2009 06:08

Ma tres chere famille


Considérations préalables :

j ai décidé d écrire dans cette horrible couleur parce que j avais envie.
J ai décidé de ne plus mettre tous les accents parce que je sais pas comment les mettre sur le clavier australien.
J ai décidé de me présenter a la prochaine présidence de la république parce que j ai pas envie que Jean Sarko soit président (nan théo ne me saute pas au cou).
Enfin j ai décidé de vous écrire parce que vous en valez la peine.

Remettons les choses dans le bon ordre je suis tranquilement installé dans mon bureau de l Alliance Francaise, sirotans mon troisieme café de la journée, observant cette jeune et douce prostituée en bas de ma fenetre qui je  l espere  tomberas sur un client correct (ah vos yeux de lecteurs attentifs vous disent que la il a voulu faire passer une information subliminale et nan point du tout je consacrerais d ailleurs lorsque j aurais un peu de temps un article sur ma rue ou trouver une seringue un joli dégeuli a coté n est pas anormal.)

Non, je lisais les derniers articles de ce blog les trouvant comme d habitude d un ennuie a coucher dehors, que ce soit l autre avec ses baleines ou ses bandes dessinées nan mais je vous jure qu est ce qu on en a a branler. (Je me fais volontairement provoquant pour retenir votre attention encore quelques lignes)
Ainsi pour rompre la monotonie de ce blog j ai décidé de lancer

Un grand jeu concours (la votre bouche ébahie fait ahhhhhhh ou ohhhhh au choix)

oui medames et monsieurs un jeu qui fera appel a votre intellect autant qu a votre rapidité ( je pense que c est un jeu injuste compte tenu du décalage horraire mais tant pis)

Le gagnant se vera remettre un lot que je n ai pas encore trouvé mais que je vais trouver et je peux vous assuer qu il sera pour le moins surpris et s il a de la chance content.

 J explique les regles je vais mettre des extraits d un écrivain ou d une écrivaine et vous devez deviner qui c est.
Je pense laisser des petits indices au bout d un moment je ne suis pas encore sur

En tous cas sachez d avance que ce n est pas stendhal mais pas loin, vous vous rendrez compte du  lyrisme passioné de sa prose.

Donc je commence

" Apres la floraison du printemps, la moisson de l été:  L Allemagme la France et le Japon... "

" Sans meme s appesantir sur la fragilité de ces prédictions, il vaut la peine de se demander si la lueur qu elles annoncent au bout du tunnel n est pas, tragiquement le phare d un train qui vient dans l autre sens..."

" Si jamais celles-ci se realisent... Car il faudrait etre bien imprudent pour affirmer que tout rebond catastrophique de la crise est d ores et deja exclu. Il reste sans doute en place des bombes a retardement dont on ne connait ni la longueur de la meche ni la charge explosive."

" Les rentiers pourraient se montrer de plus en plus réticent a detenir des obligations publiques"

"Comment ne pas redouter des bombes a retardement quand les artificiers sont toujours en place"

" Ce n est pas preter trop d importance aux ides académiques qu elles ont leur part de responsabilité, meme si c est une responsabilité qu elles desire partager avec d autres"

Enfin la derniere phrase

" La lueur au bout du tunnel"

 C est parti ouhouuuuuuuuuuu u

Partager cet article
Repost0
14 septembre 2009 1 14 /09 /septembre /2009 08:18
Partager cet article
Repost0
2 septembre 2009 3 02 /09 /septembre /2009 13:58
Bonjour à tous

Voilà maintenant un mois et trois semaine que je suis dans ce charmant pays qui pour l’instant ne m’offre pas grand chose d’exotique.
Des tramwais à n’en plus finir et des occupations qui ressemblent fort à celles que l’on trouve dans notre plat pays.
Mais je ne vais pas me plaindre si tout ce passe bien je suis au paradis dans trois semaines, un endroit qu’on nomme le queensland photo à l’appuie je vous prouverai que les lacs de notre cher théo ne sont qu’une flaque d’eau face à l’immensité du paysage.

Que dire sinon je commence à faire des extras à l’Alliance française ce qui me permet de me faire un peu de tune. J’ai donc aider à organiser une rencontre littéraire avec l’écrivaine Marie Darieussecq un nom familier pour les plus cultivé d’entre vous. Moi même je la connaissais depuis au moins 10 minutes, 10 minutes après qu’on m’en parle.
Ces réceptions se font au rythme des cocktails et des pâtisseries fort appétissantes.

Un de mes super pote a fait hier un concert de drum n bass j’étais aux anges puisque vous le savez j’adore la drum n bass. C’était super sympa même si la plupart des gens sont arrivés pour le deuxième groupe.

Par ailleurs ma colloc rencontre des mecs sur internet ce qui je pense doit être fort enrichissant.

J’ai décidé au tant que faire se peut d’avancer mon voyage en allant travailler dans une ferme mais ne le prenez pas pour argent comptant je ne suis pas encore sur je vous tiens au courant mes fidèles fidèles.
Partager cet article
Repost0